Par son impact substantiel pour la vie de millions de gens à travers le monde, L'inclusion financière est devenue un objectif à échelle globale.

Conscient de son apport considérable pour l’économie du pays, la Banque centrale de Djibouti (BCD) et Ministre des Finances, de l’Economie et de l’Industrie, S.E.M Ilyas Moussa Dawaleh, avec le soutien du PNUD, ont travaillé à l'élaboration de la Stratégie nationale pour l'inclusion financière depuis octobre 2019. Basée sur un large processus inclusif de consultation avec les parties prenantes concernées, la Stratégie Nationale pour l'Inclusion Financière 2021-2026 a été présentée aux parties prenantes le 10 février lors d'un atelier de validation.

La mise en  place de cette stratégie soutient l'accélération du développement durable et représente une action catalytique pour la réalisation du premier pilier du Plan National de Développement "Djibouti ICI" – INCLUSION.

Elle constitue un pas décisif au  développement d’un secteur financier inclusif qui offre des services et des produits de qualité conçus pour répondre aux besoins d'un large éventail de clients, des segments marginalisés aux plus sophistiqués, et contribuant à un développement économique plus équitable.

Lors de l’atelier de validation de la stratégie financière qui s’est tenu le 10 février,  le gouverneur de la banque centrale, S.E.M. Ahmed Osman  a mentionné que pour garantir les conditions de succès de la stratégie nationale d’inclusion financière, il convient de mettre en place un cadre réglementaire favorable, d’accompagner le renforcement de capacités des principaux acteurs concernés et de renforcer le plaidoyer, la sensibilisation et  l’éducation financière auprès de la population. Il a ajouté qu’il s’agira de mettre  en place un cadre de suivi et évaluer leurs impacts sur la population et lever les obstacles au développement de l’inclusion financière.

Le ministre des Finances, de l’Economie et de l’Industrie, S.E.M. Ilyas Moussa Dawaleh a quant lui mis en exergue que « Les avantages de l’inclusion financière et d’une croissance inclusive, c'est-à- dire dont les fruits sont partagés, sont clairement établis. L’accès aux services financiers ouvre des portes aux familles, en leur permettant de lisser leur consommation et d’investir dans leur avenir grâce à l’éducation et à la santé. L’accès  au crédit permet aux entreprises de se développer, en créant des emplois et en réduisant les inégalités ».

C’est pourquoi a-t-il poursuivi que «  notre vision pendant les cinq prochaines années sera l’accès permanent et une utilisation effective, par population, d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés à leurs besoins et à coûts abordables ».

La représentante du PNUD, Fatima Elsheikh, a souligné que l'inclusion financière vise à bénéficier à toutes les couches de la société djiboutienne en développant des moyens financiers abordables et accessibles à tous. Elle a également ajouté " Pour élaborer cette stratégie, nous avons entrepris une démarche consultative avec les parties prenantes nationales du gouvernement et de la société civile afin de garantir que les voix des clients finaux des services financiers soient entendues".

Le PNUD félicite l’engagement ambitieux de la part de la Banque centrale, du ministère de l’économie et des finances et des principaux ministères concernés, qui ont décidé de faire passer le pourcentage actuel de personnes bénéficiant de services financiers de 26 % à deux fois plus en deux ans. Cet objectif ambitieux requiert la collaboration de toutes les parties prenantes, la Banque centrale et le ministère de l’économie et des finances soutenus par l'engagement ferme de l’administration, du secteur privé et de la société civile et des partenaires au développement.

Le PNUD continuera à apporter son soutien tout au long de la mise en œuvre du plan de développement national et à soutenir le programme d'inclusion.