Une jeunesse innovante

21 janvier 2021

Une jeunesse innovante

19/01/2021


Les jeunes représentent  50%  de la population djiboutienne. Ils demeurent une force de proposition mais aussi d’innovation. D’où les multitudes de programmes qui sont initiés en leur faveur par le gouvernement en collaboration avec les partenaires au développement.  En vue de célébrer les nombreux projets et initiatives des jeunes, des entrepreneurs et de la société civile en relation avec les différentes initiatives et challenges de 2020,  le SEJS en collaboration avec le PNUD ont organisé un évènement pour tous les Youth Champions 2020. Cet évènement a permis de rassembler les jeunes, la société civile, les entrepreneurs, les ambassadeurs, les partenaires du développement et le gouvernement en vue d partager leurs expériences et avoir des échanges fructueux a tous les niveaux de la société.   Cette cérémonie de remise de certificat a notamment vu la participation du secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports M.Hassan Mohamed Kamil, le ministre de l’emploi et de la réforme de l’administration, M. Isman Ibrahim Robleh,  de la coordinatrice des opérations du système des Nations-Unis à Djibouti , de la représentante résidente du PNUD à Djibouti Mme Fatima Elsheikh, de l’ambassadeur du Japon M.Otsuka Umio. Il s’agissait d’encourager ces jeunes à la créativité et aller de l’avant dans leur démarche et initiative


C’était avant tout un moment d’échanges, de discussions mais aussi de partage d’expérience entre les jeunes cette rencontre était l’occasion pour les jeunes de se parler, de s’encourager mutuellement mais aussi  de réfléchir sur les voies et moyens de peaufiner leurs projets et initiatives. Nul doute les jeunes djiboutiens sont créatifs et imaginatifs, ils surprennent plus d’un dans leur capacité à trouver des solutions innovantes aux  nombreux défis qui s’opposent dans cette ère où les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication  permettent de franchir des obstacles jadis insurmontables.Lors de la crise de coronavirus, les jeunes djiboutiens ont été à l’avant-garde de la bataille engagée contre cette épidémie. On peut dire qu’ils se sont surpassés même en apportant une solution locale à cette problématique mondiale.

Le secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports a lors de cette cérémonie, s’est félicité de l’engagement des jeunes djiboutiens dans le cadre du concours CovidYouth challenge, qui se sont montrés à travers ce concours aptes à saisir les subtilités des défis qui pointent à l’horizon et se proposant de les relever dans un esprit plein de créativité et d’inventivité.


Le ministre de l’emploi a mis l’accent sur la portée de cette initiative, un tremplin d’avancées majeures prometteuses, dans le cadre du développement de notre pays en général  et la promotion de la jeunesse en particulier.

Quant à la représentante résidente du PNUD Mme Fatima elle a tenu à féliciter les jeunes djiboutiens qui ont activement pris part à la lutte contre l’épidémie du Coronavirus en République de Djibouti par leurs solutions innovantes et leur engagement sans failles. « Nous fêtons, a-t-elle dit, la réussite de cette jeunesse exceptionnelle et engagée pour pendre part au développement de leur patrie. Cette journée est l’occasion aussi de se projeter avec eux dans l’avenir et prospecter des projets pour le futur ».

Elle a tenu à remercier le secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, aux ministres de l’emploi et de la réforme de l’administration et la ministre de la Femme et de la famille pour leur engagement constant en faveur de la jeunesse.

Kenedid Ibrahim

Réactions

Amira Mohamed Amin, étudiante en droit à l’université de Djibouti


J’ai participé cette année au programme YLP à Djibouti organisé par le PNUD. Il consiste à réaliser les projets des jeunes pour réaliser des changements dans leur société et contribuer au développement durable. Cette année, le thème retenu était le changement climatique. Car comme vous le savez, d’une année à l’autre, on assiste à l’augmentation de la température terrestre qui va causer plusieurs catastrophes d’ici à l’année 2050. Le changement climatique est un problème qu’on doit résoudre aujourd’hui. La solution que j’ai proposée est la fabrication d’un bio pesticide extrait de plantes qu’on trouve abondamment à Djibouti , on l’appelle la plante du neem. Il faut rappeler que d’ici à 2050 la population mondiale va s’accroitre. Donc chaque Etat va augmenter sa superficie agricole, ce qui va nécessiter la forte utilisation de pesticides qui va  détruire l’environnement. Le pesticide que je propose est à la fois insecticide mais  aussi fertilisant le sol parce qu’il contient des matières organiques. Cette journée à laquelle je viens de participer a été très enrichissante car j’ai pu partager mon expérience avec d’autres personnes qui ont participé à d’autres programmes. Nous nous sommes encouragés mutuellement et l’échange a été très bénéfique. C’était une journée de communication avec les autres . Nous remercions le PNUD pour cette belle initiative et le soutien constant qu’il nous apporte.

Islam Souber Farah, élève au lycée d’Etat en terminal S


J’ai participé au programme de « Youth challenge » initié par le PNUD et UNICEF  au cours duquel j’étais finaliste au niveau national  Avec mon équipe j’ai gagné un prix de 1000 dollars. Aujourd’hui nous participons à une journée où les « Youth champion 2020 » vont se rencontrer et échanger leurs expériences. C’est grâce au Pnud et le SEJS que cette rencontre a eu lieu. C’était une journée plutôt constructive. J’ai eu la chance de rencontrer des jeunes qui sont un peu plus âgés que moi et qui travaillent. J’ai pu bénéficier de leur expérience  et ils m’ont donné des conseils très importants concernant ma future orientation.Personnelement, j’ai été marquée par l’enthousiasme de tous ces jeunes qui, ont chacun des qualités exceptionnelles. Nous jeunes, nous sommes déterminés à prendre part au développement socio-économique de notre pays et à relever les défis qui se présentent à nous.

Ayan Ahmed Hassan


Je fais partie des jeunes qui ont été sélectionnés par l’ANEFIP et qui ont suivi une formation théorique de trois semaines à l’INAP. A l’issue de notre formation, nous avons été placés en stage rémunérée en entreprise. J’ai été affectée aux Ets Marill. Durant mon stage, j’ai beaucoup appris et mes responsables sont entièrement satisfaits de mon travail. Je souhaite continuer dans cette entreprise et trouver dans l’avenir un travail permanent. Aujourd’hui, j’ai pu échanger  avec les nombreux jeunes  présents ici. On s’est encouragé mutuellement. Le gouvernement déploie des efforts importants pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes avec la collaboration du PNUD qui a inscrit la jeunesse au cœur de ses activités et soutiens.